| Résumé : |
Si, en pratique, la lecture s'inscrit dans les droits culturels de l'enfant, tel que ratifié par la Convention internationale, il s'agit, trente-cinq ans plus tard, de s'interroger sur sa véritable mise en pratique. Peut-on parler de démocratie culturelle quand les livres restent inaccessibles à de nombreux adolescents, par absence d'inclusivité ou encore par manque de moyens ?
Par ailleurs, et si partons du postulat qu'il faut que les jeunes lisent : pour quelles raisons et quels genres de livres souhaitons-nous qu'ils lisent ? Ce sont, une fois de plus, des réflexions essentielles : s'interroger sur le cœur de notre métier en tant que médiateurs et médiatrices permet de renouveler nos pratiques, en étant au fait des évolutions de la société qui bouleversent les champs de la lecture : sa nature, mais aussi sa prescription.
Lecture Jeunesse a dédié une journée de colloque, le 20 novembre 2024, au Parlement européen, à ces questions, à l'occasion de l'anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant. Ce numéro reprend les différentes contributions et propose des pistes de réflexion inédites afin d'accompagner au mieux les professionnels dans leur médication au quotidien auprès des adlescents. |